(2026) Mozart: The String Quintets
Catégorie(s): Musique de Chambre Répertoire
Instrument(s): Violoncelle Alto Violon
Compositeur principal: Wolfgang Amadeus Mozart
Nb CD(s): 3
N° de catalogue:
CD 3127-29
Sortie: 30.01.2026
EAN/UPC: 7619931312729
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MOZART: THE STRING QUINTETS
Intégrale des quintettes à cordes
Si le quatuor à cordes connaît, à partir des années 1760, le développement que l’on sait, le genre du quintette restera, lui, plutôt marginal. On en attribue parfois la paternité à Michael Haydn en 1773, et le jeune Wolfgang Amadeus, alors âgé de dix-sept ans, le découvre lors de son retour d’Italie. Il n’en faut pas plus pour inspirer l’adolescent qui adorait tenir la partie d’alto lorsque l’on jouait en quatuor. Après les six quintettes à deux altos de Mozart, cette formation restera rare – Boccherini en écrit plus d’une centaine, mais avec deux violoncelles, tout comme celui de Schubert – peut-être parce que ce genre musical peine à se démarquer de la musique de divertissement : Michael Haydn intitule son premier quintette Notturno et Mozart donne à son premier essai dans le genre l’esprit d’un divertimento.
Dans la tonalité de si bémol majeur, le premier Quintette (k. 174) naît parmi l’explosion créatrice de la fertile année 1773, aux côtés de son concerto pour piano en ré majeur, de trois symphonies et des six quatuors en hommage à Joseph Haydn. Après une première version écrite au printemps, il est ensuite amplement remanié durant le mois de décembre. De forme sonate, l’Allegro fait dialoguer premier violon et premier alto, avant un développement dont l’atmosphère dramatique contraste avec la réexposition. Les sourdines confèrent à l’Adagio son aspect nocturne, dans une forme sonate quasiment sans développement, réduit à quelques mesures. Simple et joyeux, le Minuetto retrouve le dialogue entre premier violon et premier alto. Enfin, occupant presque la moitié de la durée de l’oeuvre, le Finale disproportionné constitue cependant « l’une des formes sonates les plus ambitieuses et élaborées du jeune Mozart » (H. Halbreich). L’exposition présente un premier thème en croches répétées auquel répond un motif en doubles croches au violoncelle qui nourrira le développement. Celui-ci débouche sur une « fausse reprise », telle que les apprécie Haydn dans ses quatuors, menant enfin, après un passage très modulant, à la véritable réexposition : du haut de ses dix-sept ans, l’adolescent est déjà un maître du genre.
Quatorze ans séparent ce premier quintette des deux suivants, composés en 1787, après le succès des Noces de Figaro à Prague et avant Don Giovanni. De vastes dimensions, ce sont deux immenses chefs d’oeuvre de la maturité du compositeur. On a rapproché leur composition en deux volets, un ut majeur grave et serein, pour le premier, un sol mineur angoissé pour le second, d’une lettre adressée à son père, alors très malade et qui mourra moins de deux semaines plus tard :
« Comme la mort (à y regarder de près) est le vrai but final de la vie, je me suis, depuis quelques années, tellement familiarisé avec cette véritable et parfaite amie de l’homme, que son image non seulement n’a plus rien d’effrayant pour moi, mais m’est très apaisante, très consolante ! Et je remercie Dieu de m’avoir accordé la grâce (vous me comprenez ?) d’apprendre à le connaître comme la clef de notre félicité. Je ne vais jamais au lit sans réfléchir que le lendemain peut-être (si jeune que je sois) je ne serai plus là : et pourtant, personne, de tous ceux qui me connaissent, ne peut dire que je sois chagrin ou triste dans ma conversation. Je remercie chaque jour mon Créateur pour cette félicité et la souhaite cordialement à chacun de mes semblables. »
Le Quintette en ut majeur (k. 515) s’ouvre sur un ample dialogue entre le violoncelle et le premier violon, occupant la majeure partie de cette vaste exposition, évoluant vers des tonalités audacieuses comme ré bémol majeur avant un second thème à la dominante. Le développement, très modulant, révèle toute la science du compositeur. L’Andante, mélancolique, rappelle le chant et l’opéra, contrastant avec la « gracieuse désinvolture » (Henri Ghéon) du Minuetto qui conserve cependant dans son trio quelque chose de la nostalgie du mouvement précédent. Enfin, le vaste Rondo clôt l’ensemble dans la sérénité et la paix.
Cette sérénité contraste avec le climat d’angoisse du Quintette en sol mineur (k. 516), dans une tonalité rare chez le compositeur et chaque fois liée à la tragédie. Le premier thème installe une émotion intense dont « l’agitation traduit une incoercible angoisse, qui ne fait que s’intensifier après chacune des vaines tentatives d’évasion du sol mineur fatidique » (H. Halbreich). De forme sonate, l’Allegro recourt à un nouvel épisode de développement dans la réexposition. « L’originalité du premier mouvement est telle, dans sa démarche, dans sa couleur, dans sa valeur expressive, dans son sanglot, qu’elle épuise notre émotion, notre admiration et notre surprise », écrivait Henri Ghéon. Cette émotion se poursuit dans le Menuetto, au rythme haché et syncopé, dont le trio révèle enfin un peu de lumière dans un sol majeur bouleversant de simplicité. Le musicologue américain Alfred Einstein qualifiait le merveilleux Adagio, joué avec sourdines, d’indicible « prière d’une âme isolée toute entourée d’abîmes », tant son thème s’élève paisiblement dans un mi bémol majeur tout religieux, bientôt noyé par les appels inquiets de l’alto. Vient alors, contre toute attente, un nouvel Adagio, cette fois-ci sans sourdine, où le premier violon chante une longue plainte quand, tout à coup, s’élance l’Allegro final, en 6/8 et en sol majeur, que la critique a beaucoup reproché à Mozart – mais ce serait oublier que l’on peut connaître la douleur la plus intense et avoir envie d’en sortir, et de quérir un peu de joie.
On ne sait exactement à quelle date a été composé le Quintette en ut mineur (k. 406). Il s’agit d’une transcription de sa Sérénade pour octuor à vent de 1782. Selon les biographes Brigitte et Jean Massin, c’est par besoin d’argent que Mozart adapte sa sérénade pour cordes, ce qui lui aurait ensuite inspiré les quintettes de 1787 et suivants. Son Allegro s’ouvre par un arpège à l’unisson laissant bientôt place à une certaine agressivité dans son rythme, contrastant avec l’Andante au relatif majeur dans un paisible 3/8, où l’on retrouve la richesse d’invention mélodique de Mozart. L’étonnant Minuetto est un canon entre le premier violon et le violoncelle, avec un canon en miroir dans le trio ! Lui succède un Finale composé d’un thème et de sept variations, au rythme martial et énergique.
La concision de ce quintette le rapproche des deux derniers, composés à quelques mois d’intervalle. En effet, lorsqu’il écrit en 1790 son Quintette en ré majeur (k. 593), Mozart n’a quasiment plus rien composé depuis plusieurs mois, après un voyage désastreux à Francfort et une situation matérielle qui ne cesse de s’aggraver, à laquelle s’ajoute une campagne politique contre la franc-maçonnerie. Cette oeuvre est sans doute une commande du franc-maçon et violoniste amateur Johann Tost, qui a déjà demandé plusieurs quatuors à Haydn. Fait peu commun dans la musique de chambre de Mozart, il débute par une introduction lente qui, étrangement, reviendra à la fin du mouvement. L’exposition est construite sur un unique thème dont la richesse contrapuntique est ensuite développée dans le dialogue avec le premier alto. Son Adagio en sol majeur continue de faire l’admiration des mélomanes : « Il est inconcevable que tant de richesses musicales et humaines se trouvent condensées en cent mesures à peine ! » écrit Harry Halbreich. Mais, chez Mozart, la beauté la plus sublime se conjugue avec la simplicité. Le Menuetto évoque la vie rurale, en particulier dans son Ländler central. Enfin, le thème du Finale serait en fait une gamme chromatique descendante, selon une étude du manuscrit, une main étrangère ayant modifié certaines notes dans la version la plus connue. De quoi souligner les audaces chromatiques du morceau et la richesse du développement comportant un fugato et de nombreuses hardiesses contrapuntiques : comment douter qu’après la stérilité de 1790, l’énergie ne soit revenue ? A la suite de ce Quintette naîtront plusieurs oeuvres, comme son ultime Concerto pour piano, et la Flûte enchantée dont est contemporaine la composition du dernier quintette.
Relevant comme le précédent d’une commande de Johann Tost, le Quintette en mi bémol majeur (k. 614) affirme son intention maçonnique par sa tonalité. Autant le précédent était contrapuntique, autant celui-ci retrouve une inspiration populaire et un réel optimisme. « Est-ce une illumination spirituelle […] ou […] la montée de cette aurore que saluent tous les esprits d’Europe imprégnés de la philosophie des Lumières ? » s’interrogent B. et J. Massin. L’Allegro di molto ternaire évoque un paysage champêtre, une chasse, avec ses thèmes marqués par l’insouciance – ou est-ce de la sagesse ? L’on retrouve ce double climat dans le thème et les variations de l’Andante à la fois transparent, simple, et d’une poignante sérénité. Suit un Menuetto tout à fait haydnien. L’Allegro final semble synthétiser les formes sonate et rondo par le retour fréquent de son thème, avant un développement contrapuntique modulant jusque des tonalités très éloignées et peu usitées. Dans ce quatuor, Mozart montre ainsi, encore une fois, ce don « de transfigurer le banal » (H. Ghéon) qui lui est propre.
Bénédicte Gandois
Sources
Ghéon, Henri, Promenades avec Mozart, Desclées de Brouwer, Bruges, 1957, 484 pages.
Halbreich, Harry, « Wolfgang Amadeus Mozart », in Guide de la musique de chambre, F.-R. Tranchefort éd., Fayard, Paris, 1989, p. 653-665.
Massin, Brigitte, Massin, Jean, Wolfgang Amadeus Mozart, Fayard, Paris, 1970, 1270 p.
Oleg Kaskiv, violon
Oleg Kaskiv est un violoniste et pédagogue ukrainien renommé, directeur artistique et professeur de violon à l’Académie Menuhin en Suisse. Sa carrière allie à la perfection des performances exceptionnelles sur les scènes les plus prestigieuses du monde et un profond dévouement à la formation de la prochaine génération de violonistes.
Né en 1978 à Kremenets, en Ukraine, Oleg Kaskiv a commencé sa formation musicale à l’École de musique spécialisée Solomiya Krushelnytska de Lviv (1985-1995). Il a poursuivi ses études à l’Académie nationale de musique de Lviv, où il a été guidé par Tetiana Syrotiuk et Bohdan Kaskiv (1996-2001). En 1996, il a rejoint l’Académie internationale de musique Menuhin (IMMA) en Suisse, où il a suivi une formation auprès du professeur Alberto Lysy.
Oleg Kaskiv est lauréat de nombreux concours internationaux de violon, notamment le Concours Reine Élisabeth à Bruxelles, le Concours international de violon de Montréal, le Concours Louis Spohr à Weimar et le Concours David Oistrakh à Odessa.
En tant que soliste, Oleg Kaskiv s’est produit avec les plus grands orchestres du monde, notamment Camerata Lysy Gstaad, Camerata de Lausanne, Orchestre symphonique de Zurich, Orchestre national de Belgique, Orchestre symphonique de Montréal, Orchestre symphonique de Baden-Baden, Orchestre du Festival de Gstaad. Ses interprétations sont appréciées pour leur profondeur et leur maîtrise technique, qui captivent le public du monde entier.
Depuis 2002, Oleg Kaskiv fait partie intégrante de la Menuhin Academy, qu’il a d’abord rejoint en tant que professeur assistant. Au fil du temps, il a assumé des responsabilités croissantes au sein de l’institution et a finalement pris la relève à la tête du département de violon. En tant que professeur principal de violon, il a continué à perpétuer et à enrichir la tradition pédagogique de l’Académie, formant une génération de violonistes qui ont ensuite acquis une renommée internationale.
Ses élèves se sont distingués dans de nombreux concours internationaux parmi les plus prestigieux au monde, notamment les concours Long-Thibaud, Nielsen, Kreisler, Spohr, Carl Flesch, entre autres — où ils ont été reconnus pour leur talent artistique et leur excellence technique. La plupart de ses élèves sont devenus des figures éminentes du monde musical professionnel, tant comme solistes sur les scènes internationales que comme membres de certains des orchestres les plus renommés au monde. Ensemble, ils perpétuent l’héritage artistique de la Menuhin Academy sur la scène mondiale.
Oleg Kaskiv participe activement à de nombreux projets d’enregistrement, reflétant à la fois son travail de soliste et de musicien de chambre. Sa discographie comprend :
F. Mendelssohn & A. Dorati – Octets – Camerata Lysy (DINEMEC)
The Colours of Antonio Stradivari – répertoire pour violon solo (Bach, Ysaÿe, Kreisler, Bloch), joué sur le Stradivarius « Szigeti » de 1718 (Claves)
J. Svendsen & M. Bruch – Octets – (Claves)
The Colours of Antonio Stradivari, Oleg Kaskiv Plays the Irish Burgundy from c. 1694. Beethoven: Concerto for Violin, Op. 61 – Orchestre du Festival de Gstaad (Claves)
Pierre Wissmer – Concertos pour violon – Sinfonia Varsovia (Claves)
Les couleurs de Giuseppe Guarneri del Gesù – Six sonates pour violon solo d’Eugène Ysaÿe (Claves);
Collection complète Claves: Oleg Kaskiv
Ses enregistrements ont été très appréciés par la critique et le public pour leur excellence artistique et leur profondeur musicale.
Alexander Grytsayenk, violon
Né en 1981 en Ukraine, Alexander Grytsayenko étudie au Conservatoire de Kiev avec Tatiana Snijna puis au Conservatoire Supérieur et Académie de Musique Tibor Varga de Sion avec Tibor Varga, Gyula Stuller et Francesco de Angelis. Au cours de ses études, il participe à des masterclasses et travaille avec des professeurs de renom: Jean-Jacques Kantorow, Viktor Pikayzen et Anna Chumachenko. Il obtient en 2005 son diplôme de concert puis en 2008 son diplôme de soliste.
Il est lauréat de concours internationaux dont le Concours International Pierre Lantier à Paris, le Concours « New Names of Ukraine » et le Concours International de Violon Bogodar Kotorovich. En 2005, il obtient le 2e prix du Concours International de Violon Andrea Postacchini (Italie) et en 2006, la Bourse du Migros-Kulturprozent Studienpreise Musik (Suisse) ainsi que le 1er prix du Concours Rahn-Musikpreis à Zurich. En 2007 il est lauréat du concours « Jmanuel und Evamaria Schenk Stiftung » (Suisse). Pour la musique de chambre, il se forme avec Gábor Tákacs-Nagy (fondateur du Quatuor Takács) et participe aux masterclasses de l’Académie Seiji Ozawa en Suisse avec les professeurs Robert Mann (fondateur du Quatuor Juilliard), Pamela Frank, Nobuko Imai et Sadao Harada. Il fréquente en outre l’Académie d’orchestre de l’Opéra de Zurich et a joué dans l’Orchestre Philharmonique de La Scala de Milan. Il s’est par ailleurs produit en soliste avec divers orchestres ukrainiens dont l’Orchestre Symphonique National d’Ukraine, l’Orchestre de Chambre de Kiev, l’Orchestre Philharmonique d’Odessa et l’Orchestre Symphonique de la Radio de Kiev. Depuis 2008, il est chef d’attaque des seconds violons à l’Orchestre de Chambre de Lausanne.
Eli Karanfilova, alto
Eli Karanfilova a commencé ses études musicales par la pratique du violon, à l’âge de cinq ans, dans sa ville natale de Varna en Bulgarie. Elle est premier violon solo du New Symphony Orchestra de Sofia de 1997 à 1999, date à laquelle elle obtient son diplôme de l’Académie de Musique de Sofia.
Elle s’installe alors en Suisse pour étudier à l’International Menuhin Music Academy et suivre l’enseignement d’Alberto Lysy, Johannes Eskaer et Ettore Causa. Elle participe aux masterclasses de Ruggiero Ricci, Tibor Varga, Paul Coletti et fait partie de la Camerata Lysy avec qui elle part en tournée en Europe ainsi qu’au Canada et en Amérique du Sud. À l’été 2003, elle est invitée à jouer en tant qu’altiste au World Orchestra for Peace à Moscou et Saint-Pétersbourg sous la baguette de Valery Gergiev. Elle intègre dans la foulée l’Orchestre de Chambre de Lausanne comme premier alto solo tout en faisant partie jusqu’en 2005 de l’ensemble de chambre Modern Times Quartet. Elle joue sur un alto réalisé en 2009 par Stefan Peter Greiner.
Valentyna Pryshlyak, alto
Valentyna Pryshlyak est originaire de Lviv, en Ukraine. Elle est diplômée de l’Académie nationale de musique M. Lysenko de Lviv, où elle a obtenu son Bachelor dans la classe du professeur Dmytro Komonko. Sa carrière professionnelle a débuté en 2006 lorsqu’elle a rejoint l’Orchestre symphonique INSO-Lviv, où elle a démontré ses talents de soliste jusqu’en 2011. Au cours de cette période, elle a perfectionné ses compétences et acquis une expérience précieuse en se produisant avec l’orchestre. En 2011, Valentyna est devenue étudiante à l’Académie internationale de musique Menuhin, où elle a bénéficié des conseils de musiciens réputés tels qu’Ivan Vukcevic, Johannes Eskar, Sophia Reuter, Ettore Causa, Liviu Prunaru et Maxim Vengerov. Elle a été membre du Quatuor « Lumière », remportant des distinctions notables, notamment le 1er prix du Gianni Bergamo Classic Award en 2012, le 3e prix du Concours international Mozart en 2014 et le prix Jeunesses Musicales Deutschland du « Wigmore Hall International String Quartet Competition » en 2015. Poursuivant sa formation musicale, Valentyna a étudié à la Haute École de Musique de Lausanne sous la direction du professeur Alexander Zemtsov de 2014 à 2019. Au cours de cette période, elle a perfectionné ses compétences et élargi ses horizons musicaux.
Depuis 2014, elle est musicienne invitée à l’Orchestra della Svizzera Italiana. Elle a également occupé un poste dans l’académie du Musikkollegium Winterthur de septembre 2016 à 2017. En 2019, Valentyna a été engagée à l’orchestre de l’Opéra de Zurich, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière musicale.
Pablo de Naverán, violoncelle
Formé par de grands maîtres tels que Yehudi Menuhin, Alberto Lysy, Radu Aldulescu et Mihai Besedovschi, Pablo de Naverán a mené une longue et riche vie musicale et joué d’innombrables concerts à travers le monde. Réputé pour sa sensibilité unique, sa discographie est saluée avec enthousiasme par la critique et le public. Profondément engagé dans la transmission, il est professeur de jeunes talents venus de tout le monde à l’International Menuhin Music Academy.
(2026) Mozart: The String Quintets - CD 3127-29
Intégrale des quintettes à cordes
Si le quatuor à cordes connaît, à partir des années 1760, le développement que l’on sait, le genre du quintette restera, lui, plutôt marginal. On en attribue parfois la paternité à Michael Haydn en 1773, et le jeune Wolfgang Amadeus, alors âgé de dix-sept ans, le découvre lors de son retour d’Italie. Il n’en faut pas plus pour inspirer l’adolescent qui adorait tenir la partie d’alto lorsque l’on jouait en quatuor. Après les six quintettes à deux altos de Mozart, cette formation restera rare – Boccherini en écrit plus d’une centaine, mais avec deux violoncelles, tout comme celui de Schubert – peut-être parce que ce genre musical peine à se démarquer de la musique de divertissement : Michael Haydn intitule son premier quintette Notturno et Mozart donne à son premier essai dans le genre l’esprit d’un divertimento.
Dans la tonalité de si bémol majeur, le premier Quintette (k. 174) naît parmi l’explosion créatrice de la fertile année 1773, aux côtés de son concerto pour piano en ré majeur, de trois symphonies et des six quatuors en hommage à Joseph Haydn. Après une première version écrite au printemps, il est ensuite amplement remanié durant le mois de décembre. De forme sonate, l’Allegro fait dialoguer premier violon et premier alto, avant un développement dont l’atmosphère dramatique contraste avec la réexposition. Les sourdines confèrent à l’Adagio son aspect nocturne, dans une forme sonate quasiment sans développement, réduit à quelques mesures. Simple et joyeux, le Minuetto retrouve le dialogue entre premier violon et premier alto. Enfin, occupant presque la moitié de la durée de l’oeuvre, le Finale disproportionné constitue cependant « l’une des formes sonates les plus ambitieuses et élaborées du jeune Mozart » (H. Halbreich). L’exposition présente un premier thème en croches répétées auquel répond un motif en doubles croches au violoncelle qui nourrira le développement. Celui-ci débouche sur une « fausse reprise », telle que les apprécie Haydn dans ses quatuors, menant enfin, après un passage très modulant, à la véritable réexposition : du haut de ses dix-sept ans, l’adolescent est déjà un maître du genre.
Quatorze ans séparent ce premier quintette des deux suivants, composés en 1787, après le succès des Noces de Figaro à Prague et avant Don Giovanni. De vastes dimensions, ce sont deux immenses chefs d’oeuvre de la maturité du compositeur. On a rapproché leur composition en deux volets, un ut majeur grave et serein, pour le premier, un sol mineur angoissé pour le second, d’une lettre adressée à son père, alors très malade et qui mourra moins de deux semaines plus tard :
« Comme la mort (à y regarder de près) est le vrai but final de la vie, je me suis, depuis quelques années, tellement familiarisé avec cette véritable et parfaite amie de l’homme, que son image non seulement n’a plus rien d’effrayant pour moi, mais m’est très apaisante, très consolante ! Et je remercie Dieu de m’avoir accordé la grâce (vous me comprenez ?) d’apprendre à le connaître comme la clef de notre félicité. Je ne vais jamais au lit sans réfléchir que le lendemain peut-être (si jeune que je sois) je ne serai plus là : et pourtant, personne, de tous ceux qui me connaissent, ne peut dire que je sois chagrin ou triste dans ma conversation. Je remercie chaque jour mon Créateur pour cette félicité et la souhaite cordialement à chacun de mes semblables. »
Le Quintette en ut majeur (k. 515) s’ouvre sur un ample dialogue entre le violoncelle et le premier violon, occupant la majeure partie de cette vaste exposition, évoluant vers des tonalités audacieuses comme ré bémol majeur avant un second thème à la dominante. Le développement, très modulant, révèle toute la science du compositeur. L’Andante, mélancolique, rappelle le chant et l’opéra, contrastant avec la « gracieuse désinvolture » (Henri Ghéon) du Minuetto qui conserve cependant dans son trio quelque chose de la nostalgie du mouvement précédent. Enfin, le vaste Rondo clôt l’ensemble dans la sérénité et la paix.
Cette sérénité contraste avec le climat d’angoisse du Quintette en sol mineur (k. 516), dans une tonalité rare chez le compositeur et chaque fois liée à la tragédie. Le premier thème installe une émotion intense dont « l’agitation traduit une incoercible angoisse, qui ne fait que s’intensifier après chacune des vaines tentatives d’évasion du sol mineur fatidique » (H. Halbreich). De forme sonate, l’Allegro recourt à un nouvel épisode de développement dans la réexposition. « L’originalité du premier mouvement est telle, dans sa démarche, dans sa couleur, dans sa valeur expressive, dans son sanglot, qu’elle épuise notre émotion, notre admiration et notre surprise », écrivait Henri Ghéon. Cette émotion se poursuit dans le Menuetto, au rythme haché et syncopé, dont le trio révèle enfin un peu de lumière dans un sol majeur bouleversant de simplicité. Le musicologue américain Alfred Einstein qualifiait le merveilleux Adagio, joué avec sourdines, d’indicible « prière d’une âme isolée toute entourée d’abîmes », tant son thème s’élève paisiblement dans un mi bémol majeur tout religieux, bientôt noyé par les appels inquiets de l’alto. Vient alors, contre toute attente, un nouvel Adagio, cette fois-ci sans sourdine, où le premier violon chante une longue plainte quand, tout à coup, s’élance l’Allegro final, en 6/8 et en sol majeur, que la critique a beaucoup reproché à Mozart – mais ce serait oublier que l’on peut connaître la douleur la plus intense et avoir envie d’en sortir, et de quérir un peu de joie.
On ne sait exactement à quelle date a été composé le Quintette en ut mineur (k. 406). Il s’agit d’une transcription de sa Sérénade pour octuor à vent de 1782. Selon les biographes Brigitte et Jean Massin, c’est par besoin d’argent que Mozart adapte sa sérénade pour cordes, ce qui lui aurait ensuite inspiré les quintettes de 1787 et suivants. Son Allegro s’ouvre par un arpège à l’unisson laissant bientôt place à une certaine agressivité dans son rythme, contrastant avec l’Andante au relatif majeur dans un paisible 3/8, où l’on retrouve la richesse d’invention mélodique de Mozart. L’étonnant Minuetto est un canon entre le premier violon et le violoncelle, avec un canon en miroir dans le trio ! Lui succède un Finale composé d’un thème et de sept variations, au rythme martial et énergique.
La concision de ce quintette le rapproche des deux derniers, composés à quelques mois d’intervalle. En effet, lorsqu’il écrit en 1790 son Quintette en ré majeur (k. 593), Mozart n’a quasiment plus rien composé depuis plusieurs mois, après un voyage désastreux à Francfort et une situation matérielle qui ne cesse de s’aggraver, à laquelle s’ajoute une campagne politique contre la franc-maçonnerie. Cette oeuvre est sans doute une commande du franc-maçon et violoniste amateur Johann Tost, qui a déjà demandé plusieurs quatuors à Haydn. Fait peu commun dans la musique de chambre de Mozart, il débute par une introduction lente qui, étrangement, reviendra à la fin du mouvement. L’exposition est construite sur un unique thème dont la richesse contrapuntique est ensuite développée dans le dialogue avec le premier alto. Son Adagio en sol majeur continue de faire l’admiration des mélomanes : « Il est inconcevable que tant de richesses musicales et humaines se trouvent condensées en cent mesures à peine ! » écrit Harry Halbreich. Mais, chez Mozart, la beauté la plus sublime se conjugue avec la simplicité. Le Menuetto évoque la vie rurale, en particulier dans son Ländler central. Enfin, le thème du Finale serait en fait une gamme chromatique descendante, selon une étude du manuscrit, une main étrangère ayant modifié certaines notes dans la version la plus connue. De quoi souligner les audaces chromatiques du morceau et la richesse du développement comportant un fugato et de nombreuses hardiesses contrapuntiques : comment douter qu’après la stérilité de 1790, l’énergie ne soit revenue ? A la suite de ce Quintette naîtront plusieurs oeuvres, comme son ultime Concerto pour piano, et la Flûte enchantée dont est contemporaine la composition du dernier quintette.
Relevant comme le précédent d’une commande de Johann Tost, le Quintette en mi bémol majeur (k. 614) affirme son intention maçonnique par sa tonalité. Autant le précédent était contrapuntique, autant celui-ci retrouve une inspiration populaire et un réel optimisme. « Est-ce une illumination spirituelle […] ou […] la montée de cette aurore que saluent tous les esprits d’Europe imprégnés de la philosophie des Lumières ? » s’interrogent B. et J. Massin. L’Allegro di molto ternaire évoque un paysage champêtre, une chasse, avec ses thèmes marqués par l’insouciance – ou est-ce de la sagesse ? L’on retrouve ce double climat dans le thème et les variations de l’Andante à la fois transparent, simple, et d’une poignante sérénité. Suit un Menuetto tout à fait haydnien. L’Allegro final semble synthétiser les formes sonate et rondo par le retour fréquent de son thème, avant un développement contrapuntique modulant jusque des tonalités très éloignées et peu usitées. Dans ce quatuor, Mozart montre ainsi, encore une fois, ce don « de transfigurer le banal » (H. Ghéon) qui lui est propre.
Bénédicte Gandois
Sources
Ghéon, Henri, Promenades avec Mozart, Desclées de Brouwer, Bruges, 1957, 484 pages.
Halbreich, Harry, « Wolfgang Amadeus Mozart », in Guide de la musique de chambre, F.-R. Tranchefort éd., Fayard, Paris, 1989, p. 653-665.
Massin, Brigitte, Massin, Jean, Wolfgang Amadeus Mozart, Fayard, Paris, 1970, 1270 p.
Oleg Kaskiv, violon
Oleg Kaskiv est un violoniste et pédagogue ukrainien renommé, directeur artistique et professeur de violon à l’Académie Menuhin en Suisse. Sa carrière allie à la perfection des performances exceptionnelles sur les scènes les plus prestigieuses du monde et un profond dévouement à la formation de la prochaine génération de violonistes.
Né en 1978 à Kremenets, en Ukraine, Oleg Kaskiv a commencé sa formation musicale à l’École de musique spécialisée Solomiya Krushelnytska de Lviv (1985-1995). Il a poursuivi ses études à l’Académie nationale de musique de Lviv, où il a été guidé par Tetiana Syrotiuk et Bohdan Kaskiv (1996-2001). En 1996, il a rejoint l’Académie internationale de musique Menuhin (IMMA) en Suisse, où il a suivi une formation auprès du professeur Alberto Lysy.
Oleg Kaskiv est lauréat de nombreux concours internationaux de violon, notamment le Concours Reine Élisabeth à Bruxelles, le Concours international de violon de Montréal, le Concours Louis Spohr à Weimar et le Concours David Oistrakh à Odessa.
En tant que soliste, Oleg Kaskiv s’est produit avec les plus grands orchestres du monde, notamment Camerata Lysy Gstaad, Camerata de Lausanne, Orchestre symphonique de Zurich, Orchestre national de Belgique, Orchestre symphonique de Montréal, Orchestre symphonique de Baden-Baden, Orchestre du Festival de Gstaad. Ses interprétations sont appréciées pour leur profondeur et leur maîtrise technique, qui captivent le public du monde entier.
Depuis 2002, Oleg Kaskiv fait partie intégrante de la Menuhin Academy, qu’il a d’abord rejoint en tant que professeur assistant. Au fil du temps, il a assumé des responsabilités croissantes au sein de l’institution et a finalement pris la relève à la tête du département de violon. En tant que professeur principal de violon, il a continué à perpétuer et à enrichir la tradition pédagogique de l’Académie, formant une génération de violonistes qui ont ensuite acquis une renommée internationale.
Ses élèves se sont distingués dans de nombreux concours internationaux parmi les plus prestigieux au monde, notamment les concours Long-Thibaud, Nielsen, Kreisler, Spohr, Carl Flesch, entre autres — où ils ont été reconnus pour leur talent artistique et leur excellence technique. La plupart de ses élèves sont devenus des figures éminentes du monde musical professionnel, tant comme solistes sur les scènes internationales que comme membres de certains des orchestres les plus renommés au monde. Ensemble, ils perpétuent l’héritage artistique de la Menuhin Academy sur la scène mondiale.
Oleg Kaskiv participe activement à de nombreux projets d’enregistrement, reflétant à la fois son travail de soliste et de musicien de chambre. Sa discographie comprend :
F. Mendelssohn & A. Dorati – Octets – Camerata Lysy (DINEMEC)
The Colours of Antonio Stradivari – répertoire pour violon solo (Bach, Ysaÿe, Kreisler, Bloch), joué sur le Stradivarius « Szigeti » de 1718 (Claves)
J. Svendsen & M. Bruch – Octets – (Claves)
The Colours of Antonio Stradivari, Oleg Kaskiv Plays the Irish Burgundy from c. 1694. Beethoven: Concerto for Violin, Op. 61 – Orchestre du Festival de Gstaad (Claves)
Pierre Wissmer – Concertos pour violon – Sinfonia Varsovia (Claves)
Les couleurs de Giuseppe Guarneri del Gesù – Six sonates pour violon solo d’Eugène Ysaÿe (Claves);
Collection complète Claves: Oleg Kaskiv
Ses enregistrements ont été très appréciés par la critique et le public pour leur excellence artistique et leur profondeur musicale.
Alexander Grytsayenk, violon
Né en 1981 en Ukraine, Alexander Grytsayenko étudie au Conservatoire de Kiev avec Tatiana Snijna puis au Conservatoire Supérieur et Académie de Musique Tibor Varga de Sion avec Tibor Varga, Gyula Stuller et Francesco de Angelis. Au cours de ses études, il participe à des masterclasses et travaille avec des professeurs de renom: Jean-Jacques Kantorow, Viktor Pikayzen et Anna Chumachenko. Il obtient en 2005 son diplôme de concert puis en 2008 son diplôme de soliste.
Il est lauréat de concours internationaux dont le Concours International Pierre Lantier à Paris, le Concours « New Names of Ukraine » et le Concours International de Violon Bogodar Kotorovich. En 2005, il obtient le 2e prix du Concours International de Violon Andrea Postacchini (Italie) et en 2006, la Bourse du Migros-Kulturprozent Studienpreise Musik (Suisse) ainsi que le 1er prix du Concours Rahn-Musikpreis à Zurich. En 2007 il est lauréat du concours « Jmanuel und Evamaria Schenk Stiftung » (Suisse). Pour la musique de chambre, il se forme avec Gábor Tákacs-Nagy (fondateur du Quatuor Takács) et participe aux masterclasses de l’Académie Seiji Ozawa en Suisse avec les professeurs Robert Mann (fondateur du Quatuor Juilliard), Pamela Frank, Nobuko Imai et Sadao Harada. Il fréquente en outre l’Académie d’orchestre de l’Opéra de Zurich et a joué dans l’Orchestre Philharmonique de La Scala de Milan. Il s’est par ailleurs produit en soliste avec divers orchestres ukrainiens dont l’Orchestre Symphonique National d’Ukraine, l’Orchestre de Chambre de Kiev, l’Orchestre Philharmonique d’Odessa et l’Orchestre Symphonique de la Radio de Kiev. Depuis 2008, il est chef d’attaque des seconds violons à l’Orchestre de Chambre de Lausanne.
Eli Karanfilova, alto
Eli Karanfilova a commencé ses études musicales par la pratique du violon, à l’âge de cinq ans, dans sa ville natale de Varna en Bulgarie. Elle est premier violon solo du New Symphony Orchestra de Sofia de 1997 à 1999, date à laquelle elle obtient son diplôme de l’Académie de Musique de Sofia.
Elle s’installe alors en Suisse pour étudier à l’International Menuhin Music Academy et suivre l’enseignement d’Alberto Lysy, Johannes Eskaer et Ettore Causa. Elle participe aux masterclasses de Ruggiero Ricci, Tibor Varga, Paul Coletti et fait partie de la Camerata Lysy avec qui elle part en tournée en Europe ainsi qu’au Canada et en Amérique du Sud. À l’été 2003, elle est invitée à jouer en tant qu’altiste au World Orchestra for Peace à Moscou et Saint-Pétersbourg sous la baguette de Valery Gergiev. Elle intègre dans la foulée l’Orchestre de Chambre de Lausanne comme premier alto solo tout en faisant partie jusqu’en 2005 de l’ensemble de chambre Modern Times Quartet. Elle joue sur un alto réalisé en 2009 par Stefan Peter Greiner.
Valentyna Pryshlyak, alto
Valentyna Pryshlyak est originaire de Lviv, en Ukraine. Elle est diplômée de l’Académie nationale de musique M. Lysenko de Lviv, où elle a obtenu son Bachelor dans la classe du professeur Dmytro Komonko. Sa carrière professionnelle a débuté en 2006 lorsqu’elle a rejoint l’Orchestre symphonique INSO-Lviv, où elle a démontré ses talents de soliste jusqu’en 2011. Au cours de cette période, elle a perfectionné ses compétences et acquis une expérience précieuse en se produisant avec l’orchestre. En 2011, Valentyna est devenue étudiante à l’Académie internationale de musique Menuhin, où elle a bénéficié des conseils de musiciens réputés tels qu’Ivan Vukcevic, Johannes Eskar, Sophia Reuter, Ettore Causa, Liviu Prunaru et Maxim Vengerov. Elle a été membre du Quatuor « Lumière », remportant des distinctions notables, notamment le 1er prix du Gianni Bergamo Classic Award en 2012, le 3e prix du Concours international Mozart en 2014 et le prix Jeunesses Musicales Deutschland du « Wigmore Hall International String Quartet Competition » en 2015. Poursuivant sa formation musicale, Valentyna a étudié à la Haute École de Musique de Lausanne sous la direction du professeur Alexander Zemtsov de 2014 à 2019. Au cours de cette période, elle a perfectionné ses compétences et élargi ses horizons musicaux.
Depuis 2014, elle est musicienne invitée à l’Orchestra della Svizzera Italiana. Elle a également occupé un poste dans l’académie du Musikkollegium Winterthur de septembre 2016 à 2017. En 2019, Valentyna a été engagée à l’orchestre de l’Opéra de Zurich, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière musicale.
Pablo de Naverán, violoncelle
Formé par de grands maîtres tels que Yehudi Menuhin, Alberto Lysy, Radu Aldulescu et Mihai Besedovschi, Pablo de Naverán a mené une longue et riche vie musicale et joué d’innombrables concerts à travers le monde. Réputé pour sa sensibilité unique, sa discographie est saluée avec enthousiasme par la critique et le public. Profondément engagé dans la transmission, il est professeur de jeunes talents venus de tout le monde à l’International Menuhin Music Academy.
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Eli Karanfilova - viola
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Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
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