(2022) Pierre Wissmer, Concertos et Œuvres orchestrales
Catégorie(s): Concerto Moderne Orchestral Raretés
Instrument(s): Hautbois Violon
Compositeur principal: Pierre Wissmer
Orchestre: Orchestre de la Suisse Romande
Chef: John Fiore
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 3045
Sortie: 24.06.2022
EAN/UPC: 7619931304526
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PIERRE WISSMER, CONCERTOS ET ŒUVRES ORCHESTRALES
PIERRE WISSMER, OU LA POÉSIE DE L’ESPRIT
Si les compositeurs suisses du vingtième siècle synthétisent souvent dans leur esthétique les pôles d’inspiration latins et germaniques de leur pays, c’est résolument à la France que se rattache Pierre Wissmer (1915-1992), tant dans son parcours de vie que dans son idéal artistique.
Son style, empreint à ses débuts d’un néoclassicisme post-ravélien, s’oriente au fil des années vers une relation plus distancée avec la tonalité et vers un langage plus intérieur. Cependant, le raffinement de l’écriture contrapuntique et de l’instrumentation demeurera toujours une constante de son art.
L’orchestre occupe une place prépondérante dans sa production. S’il se réfère volontiers aux structures classiques, telles la symphonie (il en composera neuf entre 1938 et 1989), ou le concerto, il écrit également des ouvrages de forme libre dont la construction demeure toujours méticuleusement élaborée.
C’est le cas de Clamavi, triptyque symphonique composé en 1957 et créé la même année sur les antennes de Radio-Genève dans le cadre de la Journée internationale de la Croix Rouge. Cette oeuvre, la plus « honeggerienne » de Wissmer, se fonde sur le choral luthérien Herr, nun lass in Frieden qui en parcourt les trois parties enchaînées sans interruption. Celles-ci portent chacune en exergue un verset biblique : Malheur à vous, habitants de la terre, car le diable est descendu vers vous avec une grande fureur, sachant qu'il ne lui reste que peu de temps (Apocalypse XII.12) – Que votre douceur soit connue de tous les hommes (Philippiens IV.5) - Terre, ne crains point, sois dans l’allégresse et réjouis-toi, car l’Eternel a fait de grandes choses (Joël II.21).
Le premier volet exprime les angoisses de l’homme et frappe par sa rudesse, dans un langage aux frontières de l’atonalité et avec une implacable violence rythmique. Le deuxième se veut une méditation sur la charité et l’amour avec, dans un climat apaisé, d’amples soli du hautbois, du violon et de la flûte. La certitude de la puissance divine imprègne la troisième partie où les forces de l’orchestre semblent lutter avec le choral. Ce dernier s’affirme de plus en plus clairement, puis un joyeux motif des cuivres mène vers la péroraison. Traité en cantus firmus, le choral s’impose, clamé par les trombones et le tuba, et l’oeuvre se termine en la majeur, dans un joyeux carillon de tout l’orchestre.
Cette même année 1957, Pierre Wissmer compose L’Enfant et la rose, une partition symphonique inspirée du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. A dessein, le compositeur renonce au titre originel, son but étant de recréer l’univers poétique du livre hors de toute intention descriptive. L’ouvrage porte en exergue la fameuse citation « On ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour les yeux ». Il est construit sous la forme de douze variations utilisant très librement le matériau exposé dans l’introduction: un motif chanté par la flûte, puis le thème principal, une ample mélodie en la mineur jouée par tout l’orchestre.
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NORA CISMONDI Hautbois
Née dans la Drôme (France), c’est grâce à son premier professeur, Cesar Ognibene, que Nora Cismondi entre première nommée à l’âge de 16 ans au CNSM de Paris dans les classes de Jean-Louis Capezzali, Jacques Tys et David Walter, et décide de se consacrer à la musique.
Après avoir reçu les premiers prix de hautbois et de musique de chambre, elle se perfectionne auprès de Maurice Bourgue. Elle est Lauréate des Concours Internationaux du Printemps de Prague (2001), Toulon (2002), ARD de Munich (2003), Sonymusic Foundation Tokyo (2006).
Elle se produit en soliste dans de nombreuses salles européennes et est soutenue par le Ministère des Affaires Étrangères et l’Association Française d’Action Artistique pour plusieurs tournées en Asie et dans les pays du Golfe. Reconnue par ses pairs, elle est nommée Révélation classique de l’Adami en 2005 lors du Midem de Cannes. Après 7 saisons à l’orchestre de l’Opéra national de Paris qu’elle intègre à 20 ans, Nora Cismondi rejoint l’Orchestre National de France en 2006 au poste de hautbois solo.
Elle est parallèlement l’invitée régulière d’orchestres prestigieux (LSO, Bayerische Rundfunk, Santa Cecilia), ainsi que d’ensembles de renommée internationale tels que l’Orchestre du Festival de Budapest, le Mahler Chamber Orchestra ou encore l’Orchestre de Chambre d’Europe et collabore avec des chefs tels quue Claudio Abbado, Nikolaus Harnoncourt ou encore Bernard Haitink, Valéry Gergiev et Daniele Gatti.
En 2018, elle est nommée hautbois solo de l’Orchestre de la Suisse Romande.
Toujours heureuse de partager son expérience, elle enseigne au Conservatoire à rayonnement régional de Paris entre 2012 et 2019. Elle donne régulièrement des masterclasses tant en Asie qu’en Europe et siège également dans des jurys de concours internationaux.
Au disque, elle collabore notamment avec le clarinettiste Florent Héau et l’Orchestre de chambre de Prague (Symphonie Concertante de Mozart). Nora Cismondi a également participé à l’enregistrement de l’intégrale de la musique de chambre d’Henri Dutilleux, saluée par le magazine Classica (5 étoiles).
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OLEG KASKIV Violon
Oleg Kaskiv est né à Kremenetz, Ukraine, en 1978. Il a d’abord étudié à l’Ecole de Musique Spéciale de Krushelnytska, puis au Conservatoire Lysenke de Lviv, Ukraine. Durant cette période, il a remporté de nombreux prix, dont les Concours Internationaux Dvarionas (Lituanie) et Kotorovych (Ukraine). Il a rejoint la Menuhin Académie en tant qu’étudiant en 1996, sous la houlette d’Alberto Lysy. Il y enseigne aujourd’hui le violon et dirige l’orchestre de l’Académie. Depuis 2007, il enseigne également au Conservatoire de Genève. Au sein de l’Académie Menuhin, il a joué avec la Camerata Lysy lors de tournées mondiales.
Il a été lauréat de nombreux concours de violons, dont le Queen Elisabeth International Music Competition (Belgique), l’International Oistrakh Competition (Ukraine), l’International Spohr Competition (Allemagne), l’International Montreal Competition (Canada), l’International Premio Lipizer (Italie), et l’International Molinari Competition (Suisse).
Il a joué en tant que soliste avec la Camerata Lysy, la Camerata de Lausanne, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Symphonique de Montréal, l’Orchestre Symphonique de Baden-Baden, l’Orchestre National de Kiev, et l’Orchestre Philharmonique d’Odessa. Oleg Kaskiv joue le violon Giuseppe Guarneri filius d’Andrea Cremona c. 1690 ex Rybin généreusement fourni par un sponsor privé suisse.
Voir plus d'albums d'Oleg Kaskiv
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ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE (OSR)
Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans - a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel en faveur de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.
Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005-2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création d’oeuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse. [..]
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JOHN FIORE chef
John Fiore a dirigé dans de nombreux grands opéras et salles de concert du monde entier. Né et scolarisé aux États-Unis, John Fiore a commencé sa vie de musicien professionnel à l’âge de 14 ans, lorsqu’il a été engagé comme pianiste répétiteur pour le Ring de Wagner à l’Opéra de Seattle.
Il a étudié à l’Eastman School of Music, puis est devenu chef d’orchestre assistant dans trois grandes institutions américaines, San Francisco, Chicago et au Metropolitan Opera de New York. Il a fait ses débuts officiels de chef d’orchestre en 1986 avec Faust de Gounod à l’Opéra de San Francisco, de nombreuses invitations se sont succédés – en Amérique du Nord, en Europe et en Australie – avec, entre autres, le Metropolitan Opera, l’Opéra d’État de Bavière, le Semperoper de Dresde, le Deutsche Oper Berlin, l’Opéra royal de Suède et le Grand Théâtre de Genève.
De 1999 à 2009, John Fiore a été le chef d’orchestre principal du Deutsche Oper am Rhein, ainsi que le Generalmusikdirektor du Düsseldorfer Symphoniker, et de 2009 à 2015, il a été le premier directeur musical de l’Opéra et du Ballet de Norvège à Oslo. Également actif en tant que chef d’orchestre symphonique, il a dirigé des orchestres tels que le Boston Symphony, la Dresdner Staatskapelle et l’Orchestre de la Suisse Romande.
Parmi les faits marquants de sa carrière musicale, citons la production de Rusalka de Dvořák au Metropolitan Opera, les toutes premières représentations des Troyens de Berlioz à Sydney, la première intégrale du cycle du Ring à Prague depuis la Seconde Guerre mondiale (en coproduction avec le Deutsche Oper am Rhein), ainsi que des représentations en concert des Gurrelieder de Schoenberg à Düsseldorf et de son propre arrangement de la musique du Ring de Wagner à Oslo.
Depuis 2015, John Fiore mène une carrière de freelance et vit à Genève.
PIERRE WISSMER, OU LA POÉSIE DE L’ESPRIT
Si les compositeurs suisses du vingtième siècle synthétisent souvent dans leur esthétique les pôles d’inspiration latins et germaniques de leur pays, c’est résolument à la France que se rattache Pierre Wissmer (1915-1992), tant dans son parcours de vie que dans son idéal artistique.
Son style, empreint à ses débuts d’un néoclassicisme post-ravélien, s’oriente au fil des années vers une relation plus distancée avec la tonalité et vers un langage plus intérieur. Cependant, le raffinement de l’écriture contrapuntique et de l’instrumentation demeurera toujours une constante de son art.
L’orchestre occupe une place prépondérante dans sa production. S’il se réfère volontiers aux structures classiques, telles la symphonie (il en composera neuf entre 1938 et 1989), ou le concerto, il écrit également des ouvrages de forme libre dont la construction demeure toujours méticuleusement élaborée.
C’est le cas de Clamavi, triptyque symphonique composé en 1957 et créé la même année sur les antennes de Radio-Genève dans le cadre de la Journée internationale de la Croix Rouge. Cette oeuvre, la plus « honeggerienne » de Wissmer, se fonde sur le choral luthérien Herr, nun lass in Frieden qui en parcourt les trois parties enchaînées sans interruption. Celles-ci portent chacune en exergue un verset biblique : Malheur à vous, habitants de la terre, car le diable est descendu vers vous avec une grande fureur, sachant qu'il ne lui reste que peu de temps (Apocalypse XII.12) – Que votre douceur soit connue de tous les hommes (Philippiens IV.5) - Terre, ne crains point, sois dans l’allégresse et réjouis-toi, car l’Eternel a fait de grandes choses (Joël II.21).
Le premier volet exprime les angoisses de l’homme et frappe par sa rudesse, dans un langage aux frontières de l’atonalité et avec une implacable violence rythmique. Le deuxième se veut une méditation sur la charité et l’amour avec, dans un climat apaisé, d’amples soli du hautbois, du violon et de la flûte. La certitude de la puissance divine imprègne la troisième partie où les forces de l’orchestre semblent lutter avec le choral. Ce dernier s’affirme de plus en plus clairement, puis un joyeux motif des cuivres mène vers la péroraison. Traité en cantus firmus, le choral s’impose, clamé par les trombones et le tuba, et l’oeuvre se termine en la majeur, dans un joyeux carillon de tout l’orchestre.
Cette même année 1957, Pierre Wissmer compose L’Enfant et la rose, une partition symphonique inspirée du Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry. A dessein, le compositeur renonce au titre originel, son but étant de recréer l’univers poétique du livre hors de toute intention descriptive. L’ouvrage porte en exergue la fameuse citation « On ne voit bien qu’avec le coeur, l’essentiel est invisible pour les yeux ». Il est construit sous la forme de douze variations utilisant très librement le matériau exposé dans l’introduction: un motif chanté par la flûte, puis le thème principal, une ample mélodie en la mineur jouée par tout l’orchestre.
***
NORA CISMONDI Hautbois
Née dans la Drôme (France), c’est grâce à son premier professeur, Cesar Ognibene, que Nora Cismondi entre première nommée à l’âge de 16 ans au CNSM de Paris dans les classes de Jean-Louis Capezzali, Jacques Tys et David Walter, et décide de se consacrer à la musique.
Après avoir reçu les premiers prix de hautbois et de musique de chambre, elle se perfectionne auprès de Maurice Bourgue. Elle est Lauréate des Concours Internationaux du Printemps de Prague (2001), Toulon (2002), ARD de Munich (2003), Sonymusic Foundation Tokyo (2006).
Elle se produit en soliste dans de nombreuses salles européennes et est soutenue par le Ministère des Affaires Étrangères et l’Association Française d’Action Artistique pour plusieurs tournées en Asie et dans les pays du Golfe. Reconnue par ses pairs, elle est nommée Révélation classique de l’Adami en 2005 lors du Midem de Cannes. Après 7 saisons à l’orchestre de l’Opéra national de Paris qu’elle intègre à 20 ans, Nora Cismondi rejoint l’Orchestre National de France en 2006 au poste de hautbois solo.
Elle est parallèlement l’invitée régulière d’orchestres prestigieux (LSO, Bayerische Rundfunk, Santa Cecilia), ainsi que d’ensembles de renommée internationale tels que l’Orchestre du Festival de Budapest, le Mahler Chamber Orchestra ou encore l’Orchestre de Chambre d’Europe et collabore avec des chefs tels quue Claudio Abbado, Nikolaus Harnoncourt ou encore Bernard Haitink, Valéry Gergiev et Daniele Gatti.
En 2018, elle est nommée hautbois solo de l’Orchestre de la Suisse Romande.
Toujours heureuse de partager son expérience, elle enseigne au Conservatoire à rayonnement régional de Paris entre 2012 et 2019. Elle donne régulièrement des masterclasses tant en Asie qu’en Europe et siège également dans des jurys de concours internationaux.
Au disque, elle collabore notamment avec le clarinettiste Florent Héau et l’Orchestre de chambre de Prague (Symphonie Concertante de Mozart). Nora Cismondi a également participé à l’enregistrement de l’intégrale de la musique de chambre d’Henri Dutilleux, saluée par le magazine Classica (5 étoiles).
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OLEG KASKIV Violon
Oleg Kaskiv est né à Kremenetz, Ukraine, en 1978. Il a d’abord étudié à l’Ecole de Musique Spéciale de Krushelnytska, puis au Conservatoire Lysenke de Lviv, Ukraine. Durant cette période, il a remporté de nombreux prix, dont les Concours Internationaux Dvarionas (Lituanie) et Kotorovych (Ukraine). Il a rejoint la Menuhin Académie en tant qu’étudiant en 1996, sous la houlette d’Alberto Lysy. Il y enseigne aujourd’hui le violon et dirige l’orchestre de l’Académie. Depuis 2007, il enseigne également au Conservatoire de Genève. Au sein de l’Académie Menuhin, il a joué avec la Camerata Lysy lors de tournées mondiales.
Il a été lauréat de nombreux concours de violons, dont le Queen Elisabeth International Music Competition (Belgique), l’International Oistrakh Competition (Ukraine), l’International Spohr Competition (Allemagne), l’International Montreal Competition (Canada), l’International Premio Lipizer (Italie), et l’International Molinari Competition (Suisse).
Il a joué en tant que soliste avec la Camerata Lysy, la Camerata de Lausanne, l’Orchestre National de Belgique, l’Orchestre Symphonique de Montréal, l’Orchestre Symphonique de Baden-Baden, l’Orchestre National de Kiev, et l’Orchestre Philharmonique d’Odessa. Oleg Kaskiv joue le violon Giuseppe Guarneri filius d’Andrea Cremona c. 1690 ex Rybin généreusement fourni par un sponsor privé suisse.
Voir plus d'albums d'Oleg Kaskiv
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ORCHESTRE DE LA SUISSE ROMANDE (OSR)
Depuis sa création en 1918, l’Orchestre de la Suisse Romande – d’Ernest Ansermet, son fondateur, à Jonathan Nott, en poste depuis cinq ans - a pu compter sur pas loin de 700 musiciens pour établir sa réputation. Il est aujourd’hui composé de 112 musiciens permanents, représentés par 16 nationalités différentes. L’OSR joue chaque année plus de 80 concerts, dont une vingtaine à l’étranger. Il assure les concerts d’abonnement à Genève et Lausanne, les concerts symphoniques de la Ville de Genève, le concert annuel en faveur de l’ONU, ainsi que les représentations lyriques au Grand Théâtre de Genève. Sa réputation s’est bâtie au fil des ans grâce à ses enregistrements historiques et à son interprétation des répertoires français et russes du XXe siècle. L’OSR a également su se renouveler lors de la crise sanitaire en allant à la rencontre du public, que ce soit en déambulant dans sa roulotte ou face à un unique spectateur dans des lieux insolites ou en streaming.
Formation de réputation mondiale, sous la baguette de son chef fondateur, puis de ses directeurs musicaux successifs (Paul Klecki 1967-1970, Wolfgang Sawallisch 1970-1980, Horst Stein 1980-1985, Armin Jordan 1985-1997, Fabio Luisi 1997-2002, Pinchas Steinberg 2002-2005, Marek Janowski 2005-2012, Neeme Järvi 2012-2015), de son principal chef invité Kazuki Yamada (2012-2017) et du chef britannique Jonathan Nott, l’Orchestre de la Suisse Romande a toujours contribué activement à l’histoire de la musique avec la découverte ou le soutien de compositeurs contemporains. L’OSR a notamment participé à la création d’oeuvres d’Igor Stravinski, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Frank Martin, André-François Marescotti, Benjamin Britten, Witold Lutosławski, Heinz Holliger, William Blank, Peter Eötvös, James MacMillan, Pascal Dusapin ou encore Michael Jarrell. C’est d’ailleurs toujours une de ses missions importantes : soutenir la création symphonique, et particulièrement suisse. [..]
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JOHN FIORE chef
John Fiore a dirigé dans de nombreux grands opéras et salles de concert du monde entier. Né et scolarisé aux États-Unis, John Fiore a commencé sa vie de musicien professionnel à l’âge de 14 ans, lorsqu’il a été engagé comme pianiste répétiteur pour le Ring de Wagner à l’Opéra de Seattle.
Il a étudié à l’Eastman School of Music, puis est devenu chef d’orchestre assistant dans trois grandes institutions américaines, San Francisco, Chicago et au Metropolitan Opera de New York. Il a fait ses débuts officiels de chef d’orchestre en 1986 avec Faust de Gounod à l’Opéra de San Francisco, de nombreuses invitations se sont succédés – en Amérique du Nord, en Europe et en Australie – avec, entre autres, le Metropolitan Opera, l’Opéra d’État de Bavière, le Semperoper de Dresde, le Deutsche Oper Berlin, l’Opéra royal de Suède et le Grand Théâtre de Genève.
De 1999 à 2009, John Fiore a été le chef d’orchestre principal du Deutsche Oper am Rhein, ainsi que le Generalmusikdirektor du Düsseldorfer Symphoniker, et de 2009 à 2015, il a été le premier directeur musical de l’Opéra et du Ballet de Norvège à Oslo. Également actif en tant que chef d’orchestre symphonique, il a dirigé des orchestres tels que le Boston Symphony, la Dresdner Staatskapelle et l’Orchestre de la Suisse Romande.
Parmi les faits marquants de sa carrière musicale, citons la production de Rusalka de Dvořák au Metropolitan Opera, les toutes premières représentations des Troyens de Berlioz à Sydney, la première intégrale du cycle du Ring à Prague depuis la Seconde Guerre mondiale (en coproduction avec le Deutsche Oper am Rhein), ainsi que des représentations en concert des Gurrelieder de Schoenberg à Düsseldorf et de son propre arrangement de la musique du Ring de Wagner à Oslo.
Depuis 2015, John Fiore mène une carrière de freelance et vit à Genève.
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