(2023) Nielsen & Szymanowski, Violin Concertos
Catégorie(s): Concerto Orchestral Répertoire
Instrument(s): Violon
Compositeur principal: Carl Nielsen
Orchestre: Sinfonia Varsovia
Chef: Aleksandar Marković
Nb CD(s): 1
N° de catalogue:
CD 3057
Sortie: 10.03.2023
EAN/UPC: 7619931305721
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NIELSEN & SZYMANOWSKI, VIOLIN CONCERTOS
⭐ Prix Thierry Scherz 2022 - Sommets musicaux de Gstaad ⭐
LA FORCE FRAGILE DE L’INSTANT
Il en est pour qui la carrière est une évidence depuis l’enfance. Et d’autres qui, au contraire, préfèrent se laisser bercer par la houle de la vie, vivant pleinement le moment présent sans trop se projeter vers l’avant, soit que le présent en question est suffisamment riche pour nourrir tout l’espace de leur esprit, soit qu’ils ne souhaitent pas prendre le risque de la déconvenue contenu dans tout projet d’avenir en figeant leur horizon… ou les deux à la fois, comme Anna Agafia ! Qui est bel et bien violoniste aujourd’hui, investie corps et âme dans son art, mais qui aurait tout aussi bien pu se retrouver patineuse, vedette de cinéma ou philosophe, si la vie en avait décidé ainsi au lieu de refermer, parfois brutalement, certaines portes. Portrait d’une jeune artiste bien dans ses bottes et forte de la conscience… de sa fragilité.
Chaudron de musique
Un père danois saxophoniste, aujourd’hui directeur d’une école de musique à Copenhague; une mère ukrainienne organiste et cheffe de choeur; deux grands frères issus du premier mariage de sa mère dont l’un est organiste après avoir étudié la clarinette et l’autre flûtiste et DJ en transe psychédélique; un petit frère violoncelliste aujourd’hui étudiant en histoire de l’art à la Sorbonne et rappeur à ses heures : comment, dans un tel « chaudron », échapper à l’inéluctable prédestination d’une vie de musicienne ? Eh bien en vivant une vie d’enfant presque comme les autres, dans laquelle la musique a certes toujours été une option, mais jamais un devoir ! « Même si je n’en garde aucun souvenir précis, ce sont sans doute mes parents qui ont choisi pour moi le violon. Ma mère en particulier, véritable incarnation de la mère slave, a toujours été très présente dans ma vie, m’accompagnant aux cours, me conseillant à chaque moment clé, avec autorité mais aussi lucidité et toujours bienveillance, comprenant et acceptant mes doutes comme mes choix. Aujourd’hui encore, c’est auprès d’elle que je me sens la plus apaisée, tant pis si certains peuvent penser qu’elle me couve. »
Mère slave et héroïne de série TV
La mère : une véritable basse continue dans le récit d’Anna Agafia, à mille lieues du tyran que l’on rencontre trop souvent dans l’ombre des virtuoses en culottes courtes. Lorsqu’Anna est toute jeune, elle encourage par exemple sa passion fulgurante pour le patinage artistique, qui l’accapare jusqu’à dix fois par semaines avec les entraînements, les séances de musculation et les cours de ballet; elle sera à ses côtés lorsqu’à l’âge de douze ans une douleur chronique au genou la contraint à jeter l’éponge. La mère est également en coulisses lorsque l’enfant brûle les planches avant de crever l’écran, enchaînant à sept ans deux saisons de comédie musicale dans le principal théâtre de Copenhague – elle est Gretel dans The Sound of Music – puis plusieurs rôles de cinéma : à huit ans, une petite fille malade du 17e siècle, puis entre dix et seize ans le « rôle de sa vie » dans une série télévisée (portée ensuite à l’écran) où elle campe la voisine qui devient au fil des saisons la petite amie du personnage principal… Une période intense, où les gens se retournent dans la rue à son passage et où le violon, sans être totalement mis entre parenthèses, doit se contenter du week-end pour s’épanouir. [..]
Antonin Scherrer
ANNA AGAFIA
Actuellement Artiste en Résidence à la chapelle musicale Reine Elisabeth, la violoniste dano-ukrainienne Anna Agafia incarne la nouvelle génération des solistes instrumentaux.
Ayant remporté tous les concours musicaux danois lors de ses études formatives dans sa ville natale de Copenhague sous la tutelle d’Alexandre Zapolski, la jeune violoniste déménage en 2016 à Lausanne. Anna obtient auprès de Svetlana Makarova et de Pavel Vernikov son Bachelor et son Master Soliste, études durant lesquelles elle prend ses premiers pas vers une carrière de soliste internationale. La musicienne aspirante remporte en 2017 le concours Ginette Neveu, obtient le 2e prix au concours Ysaÿe en 2018, et devient en 2019 lauréate de deux grands concours internationaux : le concours international Carl Nielsen, où elle remporte le 3e prix et deux prix spéciaux, et, quelques mois plus tard, le concours international Tibor Varga à Sion, où Anna obtient non seulement le 1er prix, mais aussi le Tibor Varga prize pour son interprétation de la pièce contemporaine imposée Holliger. En 2019, Anna remporte le concours d’interprétation musicale de Lausanne; deux ans plus tard, elle siège dans ce concours en tant que membre du jury aux côtés de Corina Belcea et Pavel Vernikov.
En 2022, elle obtient de plus la bourse culturelle Leenaards. La violoniste prometteuse continue dès lors sa trajectoire de succès dans d’autres compétitions, notamment le concours Guadagnini à Stuttgart en 2021 et, plus récemment, le concours international de Singapour 2022, où elle obtient le 2e prix et un prix spécial pour le meilleur récital. Anna mène aujourd’hui une vie active de soliste internationale, jouant régulièrement avec divers orchestres européens et américains.
Chambriste affirmée, Anna est souvent invitée aux festivals les plus prestigieux en Europe, et en 2022, elle intègre Beau Soir Productions, une maison de production sous la direction de Renaud Capuçon, lui permettant de collaborer plus étroitement avec lui dans des formats de musique de chambre.
Anna Agafia joue sur un Joseph Guarnerius de 1730-33 nommé Le Sphinx, qui lui est aimablement prêté.
ALEKSANDAR MARKOVIĆ
Aleksandar Marković occupe le poste de principal chef d’orchestre invité du Sinfonia Varsovia à partir de la saison 2022/23.
Né à Belgrade et diplômé de la classe de direction d’orchestre de Leopold Hager à l’Universität für Musik und darstellende Kunst Wien, Aleksandar Marković a également suivi des masterclasses à l’Accademia Musicale Chigiana de Sienne, où il a obtenu un Diploma d’onore. Il a reçu une bourse de la Fondation Herbert von Karajan de Berlin et a remporté le premier prix du 7e concours international de chefs d’orchestre Grzegorz Fitelberg à Katowice, en Pologne.
Il a été chef d’orchestre principal du Tiroler Landestheater & Orchester à Innsbruck, directeur musical et chef principal de l’Orchestre philharmonique de Brno, et directeur musical d’Opera North. Au début de la saison 2021/22, il est devenu chef principal de l’Orchestre symphonique de Vojvodina à Novi Sad, en Serbie.
Aleksandar Marković a fait ses débuts américains à l’Opéra de Seattle avec Eugène Onéguine de Tchaïkovski (2020) et a dirigé de nouvelles productions d’Oedipe roi/Apollon musagète de Stravinsky (2021) ainsi que d’Ariane à Naxos de Strauss (2022) au Théâtre national slovène.
Ses apparitions orchestrales incluent : Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, City of Birmingham Symphony Orchestra, RTÉ Symphony Orchestra of Ireland, BBC Scottish Symphony Orchestra, Munich Radio Orchestra, Konzerthausorchester Berlin, DSO Berlin, Beethoven Orchestra Bonn, Dresden Philharmonic, Stuttgart Philharmonic, Vienna Symphony Orchestra, Mozarteum Orchestra Salzburg, National Orchestra of Belgium, Spanish Radio and Television Symphony Orchestra, Malmö Symphony, Orchestre symphonique de Stavanger, Orchestre symphonique d’Odense, Orchestre philharmonique du Qatar, Orchestre symphonique national de Lituanie, Orchestre symphonique de Prague, Orchestre symphonique de la radio de Prague, Orchestre philharmonique Janacek d’Ostrava, Orchestre philharmonique de Belgrade, Orchestre philharmonique de Zagreb, Orchestre philharmonique de Slovénie, Orchestre philharmonique de Slovaquie, Kremerata Baltica, Orchestre de chambre écossais, Orchestre de chambre de Lausanne, Orchestre de chambre et Concertverein de Vienne, etc.
SINFONIA VARSOVIA
Depuis sa création, le Sinfonia Varsovia est un ambassadeur de la culture musicale polonaise. Ses voyages à l’étranger sont l’occasion d’innombrables rencontres avec des chefs d’orchestre, des compositeurs, des solistes et le public. Depuis près de 40 ans, l’orchestre est régulièrement invité sur les scènes étrangères et nationales, offrant aux auditeurs une expérience musicale inoubliable. L’ensemble poursuit la tradition de l’Orchestre de chambre polonais (PCO) fondé en 1972, à partir duquel il a évolué au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux membres. L’impulsion de l’expansion a été donnée en 1984 par l’arrivée du légendaire violoniste Yehudi Menuhin, qui a pris la relève en tant que premier chef invité. «Travailler avec aucun autre orchestre ne m’a donné autant de satisfaction que mon travail, en tant que soliste et chef d’orchestre, avec le Sinfonia Varsovia» - a-t-il déclaré dans des interviews.
Peu après, le Sinfonia Varsovia a commencé ses tournées mondiales, se produisant dans les salles de concert les plus prestigieuses du monde, telles que le Carnegie Hall (New York), le Théâtre des Champs- Elysées (Paris), le Barbican Centre (Londres), le Wiener Musikverein (Vienne), le Teatro Colón (Buenos Aires), le Suntory Hall (Tokyo) et le Herkulessaal (Munich). L’Orchestre s’est produit sous la baguette de chefs d’orchestre tels que Claudio Abbado, Witold Lutosławski, Lorin Maazel, Emmanuel Krivine et Jerzy Maksymiuk, ainsi qu’avec des solistes tels que Mstislav Rostropovich, Anne-Sophie Mutter, Alfred Brendel, Martha Argerich et Piotr Anderszewski.
Le Sinfonia Varsovia a donné plus de 4’000 concerts dans le monde entier et enregistré plus de 300 disques pour des labels tels que Decca, Deutsche Grammophon, Naxos, Sony et Warner. Le répertoire enregistré comprend des oeuvres du XVIIIe siècle à nos jours. Une place particulière dans le programme de concert de l’Orchestre est occupée par les oeuvres de compositeurs polonais, tels que Chopin, Penderecki, Paderewski, Lutosławski, Górecki et Kilar. L’Orchestre a créé de nombreuses oeuvres, notamment celles de Henryk Mikołaj Górecki, Paweł Mykietyn et Krzysztof Penderecki.
THIERRY SCHERZ PRIZE
Parrainé par la Fondation Pro Scientia et Arte et les Amis des Sommets musicaux de Gstaad.
L’un des objectifs principaux des Sommets Musicaux de Gstaad a toujours été de donner une chance aux jeunes talents, de les aider et de les guider, raison pour laquelle, dès le début, le festival a inclus dans son programme une série de concerts donnés dans la chapelle de Gstaad par de jeunes musiciens prometteurs de différentes nationalités jouant du même instrument.
Chaque année, ce Prix vise à récompenser l’un de ces jeunes musiciens en lui offrant la possibilité d’enregistrer un CD avec un orchestre, produit par Claves Records, assurant ainsi une large diffusion.
Ce Prix permet au lauréat de faire l’expérience du micro, de la collaboration avec un chef d’orchestre, des musiciens de l’orchestre, un directeur artistique, des ingénieurs du son... et enfin la joie d’une large diffusion.
Le succès de nos lauréats nous rappelle l’importance de soutenir une carrière prometteuse à ses débuts. Nous adressons nos sincères remerciements à nos sponsors qui nous permettent de poursuivre dans cette voie.
Le Prix Thierry Scherz est un hommage au cofondateur et directeur artistique du Festival.
Derniers prix
2002 Liviu Prunaru violon2003 Herman Wallén baryton
2005 Emmanuel Ceysson harpe
2006 Joseph Moog piano
2007 Alexandra Soumm violon
2008 Nicolas Altstaedt violoncelle
2009 Berolina Piano Trio
2011 Sophie Pacini piano
2012 Soo-Hyun Park violon
2013 Pablo Ferrández violoncelle
2014 Bizjak Piano Duo
2015 Anaïs Gaudemard harpe
2016 Guillaume Bellom piano
2016 Kevin Jansson piano
2017 Caroline Goulding violon
2018 Anastasia Kobekina violoncelle
2019 Timothy Ridout alto
2020 Jean-Paul Gasparian piano
2022 Anna Agafia violin
sommetsmusicaux.ch
Autres prix
(2023) Nielsen & Szymanowski, Violin Concertos - CD 3057
⭐ Prix Thierry Scherz 2022 - Sommets musicaux de Gstaad ⭐
LA FORCE FRAGILE DE L’INSTANT
Il en est pour qui la carrière est une évidence depuis l’enfance. Et d’autres qui, au contraire, préfèrent se laisser bercer par la houle de la vie, vivant pleinement le moment présent sans trop se projeter vers l’avant, soit que le présent en question est suffisamment riche pour nourrir tout l’espace de leur esprit, soit qu’ils ne souhaitent pas prendre le risque de la déconvenue contenu dans tout projet d’avenir en figeant leur horizon… ou les deux à la fois, comme Anna Agafia ! Qui est bel et bien violoniste aujourd’hui, investie corps et âme dans son art, mais qui aurait tout aussi bien pu se retrouver patineuse, vedette de cinéma ou philosophe, si la vie en avait décidé ainsi au lieu de refermer, parfois brutalement, certaines portes. Portrait d’une jeune artiste bien dans ses bottes et forte de la conscience… de sa fragilité.
Chaudron de musique
Un père danois saxophoniste, aujourd’hui directeur d’une école de musique à Copenhague; une mère ukrainienne organiste et cheffe de choeur; deux grands frères issus du premier mariage de sa mère dont l’un est organiste après avoir étudié la clarinette et l’autre flûtiste et DJ en transe psychédélique; un petit frère violoncelliste aujourd’hui étudiant en histoire de l’art à la Sorbonne et rappeur à ses heures : comment, dans un tel « chaudron », échapper à l’inéluctable prédestination d’une vie de musicienne ? Eh bien en vivant une vie d’enfant presque comme les autres, dans laquelle la musique a certes toujours été une option, mais jamais un devoir ! « Même si je n’en garde aucun souvenir précis, ce sont sans doute mes parents qui ont choisi pour moi le violon. Ma mère en particulier, véritable incarnation de la mère slave, a toujours été très présente dans ma vie, m’accompagnant aux cours, me conseillant à chaque moment clé, avec autorité mais aussi lucidité et toujours bienveillance, comprenant et acceptant mes doutes comme mes choix. Aujourd’hui encore, c’est auprès d’elle que je me sens la plus apaisée, tant pis si certains peuvent penser qu’elle me couve. »
Mère slave et héroïne de série TV
La mère : une véritable basse continue dans le récit d’Anna Agafia, à mille lieues du tyran que l’on rencontre trop souvent dans l’ombre des virtuoses en culottes courtes. Lorsqu’Anna est toute jeune, elle encourage par exemple sa passion fulgurante pour le patinage artistique, qui l’accapare jusqu’à dix fois par semaines avec les entraînements, les séances de musculation et les cours de ballet; elle sera à ses côtés lorsqu’à l’âge de douze ans une douleur chronique au genou la contraint à jeter l’éponge. La mère est également en coulisses lorsque l’enfant brûle les planches avant de crever l’écran, enchaînant à sept ans deux saisons de comédie musicale dans le principal théâtre de Copenhague – elle est Gretel dans The Sound of Music – puis plusieurs rôles de cinéma : à huit ans, une petite fille malade du 17e siècle, puis entre dix et seize ans le « rôle de sa vie » dans une série télévisée (portée ensuite à l’écran) où elle campe la voisine qui devient au fil des saisons la petite amie du personnage principal… Une période intense, où les gens se retournent dans la rue à son passage et où le violon, sans être totalement mis entre parenthèses, doit se contenter du week-end pour s’épanouir. [..]
Antonin Scherrer
ANNA AGAFIA
Actuellement Artiste en Résidence à la chapelle musicale Reine Elisabeth, la violoniste dano-ukrainienne Anna Agafia incarne la nouvelle génération des solistes instrumentaux.
Ayant remporté tous les concours musicaux danois lors de ses études formatives dans sa ville natale de Copenhague sous la tutelle d’Alexandre Zapolski, la jeune violoniste déménage en 2016 à Lausanne. Anna obtient auprès de Svetlana Makarova et de Pavel Vernikov son Bachelor et son Master Soliste, études durant lesquelles elle prend ses premiers pas vers une carrière de soliste internationale. La musicienne aspirante remporte en 2017 le concours Ginette Neveu, obtient le 2e prix au concours Ysaÿe en 2018, et devient en 2019 lauréate de deux grands concours internationaux : le concours international Carl Nielsen, où elle remporte le 3e prix et deux prix spéciaux, et, quelques mois plus tard, le concours international Tibor Varga à Sion, où Anna obtient non seulement le 1er prix, mais aussi le Tibor Varga prize pour son interprétation de la pièce contemporaine imposée Holliger. En 2019, Anna remporte le concours d’interprétation musicale de Lausanne; deux ans plus tard, elle siège dans ce concours en tant que membre du jury aux côtés de Corina Belcea et Pavel Vernikov.
En 2022, elle obtient de plus la bourse culturelle Leenaards. La violoniste prometteuse continue dès lors sa trajectoire de succès dans d’autres compétitions, notamment le concours Guadagnini à Stuttgart en 2021 et, plus récemment, le concours international de Singapour 2022, où elle obtient le 2e prix et un prix spécial pour le meilleur récital. Anna mène aujourd’hui une vie active de soliste internationale, jouant régulièrement avec divers orchestres européens et américains.
Chambriste affirmée, Anna est souvent invitée aux festivals les plus prestigieux en Europe, et en 2022, elle intègre Beau Soir Productions, une maison de production sous la direction de Renaud Capuçon, lui permettant de collaborer plus étroitement avec lui dans des formats de musique de chambre.
Anna Agafia joue sur un Joseph Guarnerius de 1730-33 nommé Le Sphinx, qui lui est aimablement prêté.
ALEKSANDAR MARKOVIĆ
Aleksandar Marković occupe le poste de principal chef d’orchestre invité du Sinfonia Varsovia à partir de la saison 2022/23.
Né à Belgrade et diplômé de la classe de direction d’orchestre de Leopold Hager à l’Universität für Musik und darstellende Kunst Wien, Aleksandar Marković a également suivi des masterclasses à l’Accademia Musicale Chigiana de Sienne, où il a obtenu un Diploma d’onore. Il a reçu une bourse de la Fondation Herbert von Karajan de Berlin et a remporté le premier prix du 7e concours international de chefs d’orchestre Grzegorz Fitelberg à Katowice, en Pologne.
Il a été chef d’orchestre principal du Tiroler Landestheater & Orchester à Innsbruck, directeur musical et chef principal de l’Orchestre philharmonique de Brno, et directeur musical d’Opera North. Au début de la saison 2021/22, il est devenu chef principal de l’Orchestre symphonique de Vojvodina à Novi Sad, en Serbie.
Aleksandar Marković a fait ses débuts américains à l’Opéra de Seattle avec Eugène Onéguine de Tchaïkovski (2020) et a dirigé de nouvelles productions d’Oedipe roi/Apollon musagète de Stravinsky (2021) ainsi que d’Ariane à Naxos de Strauss (2022) au Théâtre national slovène.
Ses apparitions orchestrales incluent : Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, City of Birmingham Symphony Orchestra, RTÉ Symphony Orchestra of Ireland, BBC Scottish Symphony Orchestra, Munich Radio Orchestra, Konzerthausorchester Berlin, DSO Berlin, Beethoven Orchestra Bonn, Dresden Philharmonic, Stuttgart Philharmonic, Vienna Symphony Orchestra, Mozarteum Orchestra Salzburg, National Orchestra of Belgium, Spanish Radio and Television Symphony Orchestra, Malmö Symphony, Orchestre symphonique de Stavanger, Orchestre symphonique d’Odense, Orchestre philharmonique du Qatar, Orchestre symphonique national de Lituanie, Orchestre symphonique de Prague, Orchestre symphonique de la radio de Prague, Orchestre philharmonique Janacek d’Ostrava, Orchestre philharmonique de Belgrade, Orchestre philharmonique de Zagreb, Orchestre philharmonique de Slovénie, Orchestre philharmonique de Slovaquie, Kremerata Baltica, Orchestre de chambre écossais, Orchestre de chambre de Lausanne, Orchestre de chambre et Concertverein de Vienne, etc.
SINFONIA VARSOVIA
Depuis sa création, le Sinfonia Varsovia est un ambassadeur de la culture musicale polonaise. Ses voyages à l’étranger sont l’occasion d’innombrables rencontres avec des chefs d’orchestre, des compositeurs, des solistes et le public. Depuis près de 40 ans, l’orchestre est régulièrement invité sur les scènes étrangères et nationales, offrant aux auditeurs une expérience musicale inoubliable. L’ensemble poursuit la tradition de l’Orchestre de chambre polonais (PCO) fondé en 1972, à partir duquel il a évolué au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux membres. L’impulsion de l’expansion a été donnée en 1984 par l’arrivée du légendaire violoniste Yehudi Menuhin, qui a pris la relève en tant que premier chef invité. «Travailler avec aucun autre orchestre ne m’a donné autant de satisfaction que mon travail, en tant que soliste et chef d’orchestre, avec le Sinfonia Varsovia» - a-t-il déclaré dans des interviews.
Peu après, le Sinfonia Varsovia a commencé ses tournées mondiales, se produisant dans les salles de concert les plus prestigieuses du monde, telles que le Carnegie Hall (New York), le Théâtre des Champs- Elysées (Paris), le Barbican Centre (Londres), le Wiener Musikverein (Vienne), le Teatro Colón (Buenos Aires), le Suntory Hall (Tokyo) et le Herkulessaal (Munich). L’Orchestre s’est produit sous la baguette de chefs d’orchestre tels que Claudio Abbado, Witold Lutosławski, Lorin Maazel, Emmanuel Krivine et Jerzy Maksymiuk, ainsi qu’avec des solistes tels que Mstislav Rostropovich, Anne-Sophie Mutter, Alfred Brendel, Martha Argerich et Piotr Anderszewski.
Le Sinfonia Varsovia a donné plus de 4’000 concerts dans le monde entier et enregistré plus de 300 disques pour des labels tels que Decca, Deutsche Grammophon, Naxos, Sony et Warner. Le répertoire enregistré comprend des oeuvres du XVIIIe siècle à nos jours. Une place particulière dans le programme de concert de l’Orchestre est occupée par les oeuvres de compositeurs polonais, tels que Chopin, Penderecki, Paderewski, Lutosławski, Górecki et Kilar. L’Orchestre a créé de nombreuses oeuvres, notamment celles de Henryk Mikołaj Górecki, Paweł Mykietyn et Krzysztof Penderecki.
THIERRY SCHERZ PRIZE
Parrainé par la Fondation Pro Scientia et Arte et les Amis des Sommets musicaux de Gstaad.
L’un des objectifs principaux des Sommets Musicaux de Gstaad a toujours été de donner une chance aux jeunes talents, de les aider et de les guider, raison pour laquelle, dès le début, le festival a inclus dans son programme une série de concerts donnés dans la chapelle de Gstaad par de jeunes musiciens prometteurs de différentes nationalités jouant du même instrument.
Chaque année, ce Prix vise à récompenser l’un de ces jeunes musiciens en lui offrant la possibilité d’enregistrer un CD avec un orchestre, produit par Claves Records, assurant ainsi une large diffusion.
Ce Prix permet au lauréat de faire l’expérience du micro, de la collaboration avec un chef d’orchestre, des musiciens de l’orchestre, un directeur artistique, des ingénieurs du son... et enfin la joie d’une large diffusion.
Le succès de nos lauréats nous rappelle l’importance de soutenir une carrière prometteuse à ses débuts. Nous adressons nos sincères remerciements à nos sponsors qui nous permettent de poursuivre dans cette voie.
Le Prix Thierry Scherz est un hommage au cofondateur et directeur artistique du Festival.
Derniers prix
2002 Liviu Prunaru violon2003 Herman Wallén baryton
2005 Emmanuel Ceysson harpe
2006 Joseph Moog piano
2007 Alexandra Soumm violon
2008 Nicolas Altstaedt violoncelle
2009 Berolina Piano Trio
2011 Sophie Pacini piano
2012 Soo-Hyun Park violon
2013 Pablo Ferrández violoncelle
2014 Bizjak Piano Duo
2015 Anaïs Gaudemard harpe
2016 Guillaume Bellom piano
2016 Kevin Jansson piano
2017 Caroline Goulding violon
2018 Anastasia Kobekina violoncelle
2019 Timothy Ridout alto
2020 Jean-Paul Gasparian piano
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